Hier soir, grosse soirée. Inauguration d'Alaplage, nouveaux locaux rue de la Concorde. Beaucoup de monde, très bel endroit, bonjour, bonsoir, "Qu'est-ce que tu fais en ce moment?". ça fait plaisir à voir, réussite totale, good vibrations, super les amis.
On s'échappe en plein milieu d'une performance pour aller voir Daniel Johnston. Faut d'abord trouver la salle (inconnue). Concert complet (quand même, c'est le minimum). C'est une asso qui s'appelle "La chatte à la voisine" qui a monté la soirée, ils sont très actifs, ils font partie des rares qui font bouger le centre ville de Toulouse avec des petits concerts plutôt de bon goût. (C'est quoi le bon goût d'ailleurs?-On y reviendra). La salle est pleine, l'occasion de revoir tout un tas de gens perdus de vue, la scène indé Toulousaine d'il y a 10 ans. ça va, ils n'ont pas trop vieilli.
Daniel entre en scène, et là grosse tristesse de mon côté. C'était aussi retrouver un vieil ami, qui lui a un peu subi en 10 ans.
L'émotion est la même, bon set mais je ne supporte pas de le voir comme ça, d'ailleurs quand il s'assied au piano à la moitié du concert (30 min) je ne vois plus rien, je vais m'asseoir par terre avec L. et A., on ne se parle pas trop, on écoute sa voix et ses chansons comme à la belle époque, sur la chaîne Hi fi pourrie du salon. Tristesse. Il termine sur "True Love will find you in the end." La messe est dite. Pas de rappel.
On revient Alaplage, la soirée n'est pas encore terminée. Je réconforte une amie très déprimée : "True love will find you in the end."
Vers 2h00 je trace seul chez Pat, et on raconte des conneries jusqu'à 4h00 du matin en rigolant comme des baleines.
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