mercredi 28 septembre 2005

EXP ARMY IN VENEZUELA.

Merci Byrd_
Je crois que tu n'es pas loin de la médaille d'or EXP ARMY...

Exemple
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mardi 27 septembre 2005

Pete & Kate.

Quatrième de couve de Libé ce matin : Pete Doherty.
Photo Trash-Chic de Slimane (budget de production de cette image: environ 10 000 euros).
Et voilà qu'on nous fait, en 2005, à nouveau le coup de la Rock Star Junkie adulée et détruite avec sa copine Kate Moss, bourgeoise destroy qui sniffe de la Coke (ça c'est pas bien, ah non).
Intrigué il y a quelques temps par ce phénomène, j'ai jeté une oreille aux Libertines et aux Babyshambles que j'avais soigneusement zappés, sentant le truc un peu foireux. Désolé Pete, ça ne casse pas 3 pattes à un canard, c'est Anglais donc y'a du savoir-faire mais aucune fulgurance.
Pendant que Pete rate ses avions et ses soundchecks parce qu'il est trop cool et trop fonssdé, des jeunes parisiens vont à Pigalle s'acheter des Gibson et des Vox à 2000 euros pièce. Une nouvelle scène Rock Française arrive, ATTENTION!
ça va déménager les kids, au programme: mèches et franges, costumes vintage, riffs usés, mélodies d'un autre siècle.
Directeurs artistiques: à vos contrats, et vite, le mois prochain il sera sans doute trop tard.

Ainsi, le Rock est devenu un frisson pour jeunes bourgeois et directrices de mode. Soit, ce n'est pas une grande nouvelle, on s'y fait.
Le Rock est-il mort? (question posée depuis 1957)
Le Rock est-il de retour? (argument de Rock critic utilisé de plus en plus fréquemment, la fréquence des Revivals ayant dramatiquement augmenté depuis l'an 2000).
À votre avis?

dimanche 25 septembre 2005

Champagne pour tout le monde (samedi soir)

Je suis brisé, allongé sur le canapé avec l'ordi devant moi. Grosse soirée hier soir, qui après avoir commencé de traviole s'est plutôt bien terminée.
20H00, apéro chez des amis, 21H30, on tente de rentrer dans la cour des Beaux-Arts de Toulouse où Olivier Mellano joue sur une projection de "L'aurore" de Murnau programmation des Nuits Nomades "Printemps de Septembre". Impossible de passer, trop de monde à l'intérieur (en fait ils ne laissent rentrer que 200 personnes, ils pourraient en caser presque 100 de plus). On discute avec le Service d'ordre "C'est un copain à moi qui joue"...Que dalle...On sait qu'après minuit y'a une soirée privée sur carton dans l'école des Beaux-Arts avec Champagne à gogo.Quelques coups de fils, un peu de metro pour aller dans une soirée foirée en attendant, on revient aux Beaux-Arts et on rentre dans le pays des Vip's. Je croise tout plein de monde, essentiellement des Toulousains, quelques Parisiens, plein de têtes connues...Champagne à flots, je suis avec la bande D'Alaplage et Béatrice, on boit, on boit, ce sont d'autres copains qui mixent, un peu de R'n'B (Amerie, mon tube de l'été), on danse, on s'asperge de Champagne POP. Tout le monde est ultra pété, c'est assez drôle car il y a aussi plein de gens qui sont d'habitude plus effacés, plus dignes. Là, ça part joyeusement en vrille...Je finis par retrouver Olivier Mellano (ça faisait deux jours que le cherchais, j'avais pas son # de portable...) On va dans leur loge, on discute, on discute et il est déjà 3H30, un mec de la sécu nous met dehors...On part pour aller se finir dans un bar, on passe devant le chat d'oc, haut lieu Cold wave-gothique et on tombe sur Théo Hakola en terrasse, on s'incruste avec Olivier jusqu'à 5H00 du matin, on discute avec lui, il est ici pour produire un groupe, on dit du mal de plein de monde et aussi du bien, je lui dit que Passion Fodder a été très important pour moi et que leur concert à Toulouse en 88 avec Suicide est un des meilleurs concerts auquel j'ai assisté.
Il est 5H30, je dis au revoir et rentre à pied en titubant un peu...Merde, j'ai oublié de prendre le # de portable d'Olivier...

Le filmeur (vendredi soir)

Je passe en coup de vent à la mairie de Toulouse, place du Capitole pour le vernissage du "Printemps de Septembre". J'aimerais voir Olivier Mellano, il joue ce soir et demain et je n'ai pas son # de portable. Champagne gratos, je croise la moitié de la ville, le milieu de l'art contemporain Toulousain et par extension, pas mal de musiciens. Je croise aussi Laetitia Benat, que je connais par Elein, du "Purple journal", on discute un peu, elle accompagne son ami qui expose au musée des abattoirs. Quelques coupes et je reprend mon vélo pour aller au cinéma voir "Le filmeur" de et avec Alain Cavalier (dans le film mais aussi dans la salle pour une rencontre avec le public). C'est à l'utopia cinéma, multiplexe bobo-coco-socialo casse-couilles. Il y a une semaine j'ai répondu à un questionnaire dans la rue où un jeune homme me demandait deux mots pour définir l'utopia, j'ai dit: Bonne programmation-mauvais esprit.
Le film est comme d'habitude très bon, journal intime de 12 ans avec comme seule trame la chronologie. Je ne raconte rien de plus, il faut aller le voir.
Fin du film, Cavalier arrive et comme nous sommes vraiment devant, il est à 10 cm de nous. Cirque habituel, personne ne pose de questions, silence, timidité du public qui petit à petit se lâche. Nous on ferme notre gueule (vieux traumatisme scolaire). Même impression que dans le "cinéaste de notre temps" qui lui est consacré, beaucoup d'humour, de gravité, de légèreté, d'humanité, quelques contradictions, visionnaire, bref un grand artiste. Ce mec-là a 75 ans, il fait des films depuis le début des années 60, il a un parcours à l'envers puisqu'il a commencé dans le cinéma traditionnel avec des grosses productions, des stars. Il a rapidement commencé à dévier dans les années 70 avec des films plus expérimentaux (dont le génial "Plein de super"). C'est dans les années 90 qu'il s'affranchit de l'oppression avec "Libera me", dernier film tourné en 35 mm avec des comédiens (mais sans décors ni dialogues). Depuis "La Rencontre", il tourne en DV. C'est après avoir vu ce film que j'ai écrit "Deux".
On est assis devant lui et on l'écoute comme on écoute un ancien, du respect, et beaucoup de plaisir. C'est rassurant d'entendre un type de son âge dire qu'effectivement, il s'est marginalisé à l'extrême mais que du coup il se sent mieux, il se sent libre.

lundi 5 septembre 2005

Reprise(s).

Grosse rentrée, nous avons repris les répétitions la semaine dernière dans un local moite, aujourd'hui spécialement, alors qu'à l'extérieur ça pleut et ça pèle. Je sens qu'on va bien s'amuser avec ce set de reprises, on va aussi essayer d'en répéter d'autres, qui ne sont pas sur l'album.
Positive / Positive / Karaoke. C'est l'idée. EXP, baloche underground reprend pour vous des tubes confidentiels (ou presque).
Par contre, ça va transpirer sur scène, je peux vous le dire. à priori on part début Octobre pour 7 concerts en Espagne et en Novembre pour quelques dates en France.
On a reçu vendredi les copies promo de l'album, c'est déjà parti en presse et en radio. ça réagi pas trop mal, on dirait. D'ici 3 semaines on aura les albums en main...hé hé...On va faire de nouveaux t-shirts...Discograph s'occupe de la promo (Marie & Virginie) et elles ont l'air motivées. Tant mieux.
Il est 22H20 et je suis claqué, je vais essayer de prendre le rythme "école maternelle". Hier soir, je me suis endormi à minuit, incroyable, ça a du m'arriver 2 ou 3 fois en 10 ans. Mais là, je crois que ça va m'arriver plusieurs fois par semaines à partir de cette année. that's life, faut savoir évoluer, même si je crois que je ne serais jamais du matin de mon plein gré mais par obligation.
J'ai vu "A dirty shame" de John Waters : Fantastique. Du Waters grande époque, pas aussi bon que le précédent ("Cecil b. demented") mais pas loin. Un film de dégénéré. Cet été j'ai relu son autobiographie "Provocation". Tip Top.
J'ai vu "Mystic River", bof bof, bien mené mais un peu plan-plan. Comédiens moyens (sauf Tim Robbins) et fin assez douteuse. Bref, pas du grand Eastwood (je préfère "L'homme des hautes plaines").
J'ai tenté d'écouter Animal Collective, chopé quelques titres sur le net, mouais, à voir, pas impressionné.
J'ai acheté "Absence" de Dalek, très bien, assez prévisible mais ça fonctionne très bien.
J'ai écouté l'album de Jesu, très bien aussi, même si dans ce revival noise, Lightning Bolt sont de loin mes préférés car les plus originaux (je trouve).
J'ai commencé les "Chroniques" de Dylan, ça part bien, en même temps, je me suis enfilé deux bios de Dylan début 2005, donc j'ai un peu l'impression de les relire à la première personne. Bien sûr, il est très sûr de lui et n'hésite pas à se faire livrer des fleurs, en même temps c'est Dylan, je crois que j'en ferais autant si j'étais lui. Pour l'instant, ça ne m'insupporte pas. Il semble honnête, même dans sa prétention.
La semaine dernière, j'ai vu "Cannibal Holocaust" dont j'avais un souvenir enfumé, vieille vhs verdâtre et endormi avant la fin dans mes années d'étudiant. Grosse claque, on dirait "Blair witch" en bien, qui fait peur, et avec un fond. Par contre un vrai film nauséeux (pas comme du Gaspard Noé) avec un propos (pas comme du Gaspard Noé). Qui est le cannibale? l'homme moderne ou le sauvage? Formulé comme ça, c'est cliché, mais pas dans le film.
Cet été, j'ai vu plusieurs films en salle. (ça faisait longtemps).
"La guerre des mondes" : Très bien car très efficace. Bon, on passe certaines lourdeurs, des personnages pas très consistants et une fin foireuse (du type "Minority Report"), on garde l'efficacité et la réalisation. à voir en salle, impressionnant.
"Les 4 fantastiques" : hum, c'est ma nostalgie Marvel qui m'y a poussé. Petit navet à pognon. Ce qui est drôle, c'est de voir ces super héros 50's désuets (franchement, l'homme élastique, la femme invisible, la chose et la torche humaine) évoluer dans un univers cyber à la "Matrix". C'est presque attachant tellement c'est nanard. En plus en VF. La totale.
"Shaun of the dead" : Remake British de "Dawn of the dead". Hilarant, première moitié parfaite, deuxième moitié sitcom, mais plutôt pas mal au final. Plusieurs morceaux de bravoure: découverte d'une zombie dans le jardin ("putain je sais pas ce qu'elle a pris mais elle est trop défoncée cette meuf!") lancer de vinyles pour décapiter les zombies ("heu Dire Straits, tu peux y aller, ah non, pas le maxi de Blue monday, c'est le pressage original"), imitation des zombies pour se faufiler dans le pub (qui remplace le supermarché de la version originale) etc...Pour fans.
"Land of the dead" du papa Romero. La claque de l'été. Rien à redire, parfait. Plus de 20 ans après "Day of the dead", ce quatrième volume explose tout. Les zombies réfléchissent et se révoltent contre les humains qui leur balancent des feux d'artifices pour les distraire (et les buter). Et comme d'hab', les zombies bouffent les humains (au sens propre), qui eux aussi se bouffent entr'eux (au sens figuré). Zombies toujours à deux à l'heure. Héros de l'été : Big Daddy, pompiste black chef des Zombies.
Pour un projet que j'ai commencé l'an dernier ("The Overnight Project", un album instrumental ambiance BO horreur/gore/fantastique 70-80,avec quelques extraits de films) je me suis revu quelques films de ce genre.
"28 jours plus tard" de Danny Boyle, que je défend malgré ses faiblesses.
"They Live" de John Carpenter ("Invasion Los Angeles" en Français) : Grandiose, toujours.
"Cannibal Holocaust" cité plus haut, finalement hors sujet, hors projet.
Si quelqu'un peux me passer un Rip de "Starship Troopers" et/ou de "Evil Dead" et/ou "Tenebrae", que je ne trouve nulle part...
Et demain? Demain, reprises.

Dernières lignes de "Provocation" (autobiographie de John Waters).

Jean Pierre Jackson: Quelle idée te fais-tu du bonheur?
John Waters: D'être gardien à la prison de San-Quentin et d'ouvrir les portes pour libérer tous ces charmants garçons.